Voici quelques photos de la culture artisanale et traditionnelle de spiruline au Tchad:
Ouadi (oasis) dans la région de Kanem.
Récolte de spiruline à la main dans le ouadi de Toumoun Boulia à l’aide de petites cuvettes émaillées et de paniers finements tressés (à gauche, au centre).
L’eau pleine de spiruline est versée dans des cuvettes creusées dans le sable (à droite).
La spiruline sèche au soleil (à gauche).
La galette de spiruline séchée appelée “dihé” contient jusqu’à 40% de sable (à droite).
En route vers le marché, pour échanger ou vendre la spiruline.
Etals de galettes de spiruline.
Extraits du rapport de la mission d’Olivier Barbaroux dans la région du lac Tchad en 1999 :
La région du lac Tchad, notamment le Kanem, est le berceau africain de la consommation d’une cyanobactérie (algue bleue) du nom de spiruline. […]
Les spirulines se développent spontanément dans les ouadis à la saison chaude. Elles sont récoltées par tamisage au travers d’un panier en vannerie serrée. La pâte ainsi assemblée est séchée pendant environ deux heures dans des cuvettes façonnées en sable à même le sol.
Olivier Barbaroux, Mission au Tchad du 4 au 16 décembre 1999 relative à la spiruline